PAS APRÈS PAS VERS ELBA2035.
Les tables de travail pour Elba2035 se réuniront le 10 décembre et, dans cette perspective, nous poursuivons notre analyse des idées, des propositions, des visions et des perspectives exprimées par les représentants d'organismes, d'entreprises, d'associations et d'institutions.
Nous avons commencé par une institution et nous nous sommes adressés à Gabriella Allori, maire de Marciana Marina, qui a mis l'accent sur le recyclage des déchets : « Ce n'est certainement pas facile », a-t-elle déclaré, « mais j'imagine qu'après des années d'information et d'éducation, tout le monde comprend que nous devons avant tout sauvegarder notre environnement, tant sur terre qu'en mer ». Au-delà de l'éducation, un autre élément essentiel est la collaboration : c'est une valeur que Elba2035 promeut depuis le début, en invitant toutes les parties prenantes à discuter de l'avenir de l'île. « En parler », poursuit Gabriella Allori, « c'est se concentrer sur le problème et attirer l'attention de tous sur les bonnes pratiques ».
Comme on le sait, l'avenir appartient avant tout aux jeunes. C'est pourquoi nous nous sommes entretenus entre autres avec Pietro Gentili, représentant du Forum de la jeunesse, qui s'imagine pour 2035 : « ... l'Île d'Elbe sous le signe de la durabilité, capable de privilégier l'environnement, de proposer des projets de mobilité durable destinés à tous les groupes sociaux, et de renforcer les transports en commun. Mais aussi l'Île d'Elbe sous le signe de l'éducation, capable de promouvoir ce droit partout sur l'île ». Pietro Gentili revient également sur les caractéristiques du projet Elba2035 : « Je pense que cela nous encouragera à faire ici ce qui n'a pas été fait depuis longtemps : à savoir, créer un réseau impliquant les administrateurs, les entrepreneurs et les associations dans la rédaction d'un document sur la durabilité qui soit réellement mis en œuvre, en le plaçant au centre du programme des institutions et des autres parties prenantes ». Mais l'Île d'Elbe signifie avant tout la mer : « Je pense qu'il est nécessaire de se concentrer sur l'épuration des eaux », conclut M. Gentili, « et de prévoir un épurateur pour chaque municipalité, afin de diminuer l'impact sur la mer. Une mer qui devrait être sauvegardée grâce à la création d'une zone marine protégée et à une politique sérieuse de sauvegarde de la biodiversité, y compris la création d'une antenne de l'université de Pise consacrée à l'étude de la biologie marine ».
Nous concluons cet article avec un autre maire, Walter Montagna, premier élu de Capoliveri : « Depuis quelque temps, notre municipalité est engagée dans le développement du concept d'éco-durabilité et elle a été l'une des premières villes à adhérer à la Charte européenne promue par le Parc ». Ensuite, M. Montagna se penche également sur l'école : « Il est essentiel d'éduquer la prochaine génération au respect de l'environnement, et cela doit commencer à l'école : en tant qu'administration, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour donner à nos étudiants la meilleure éducation possible. Le complexe scolaire de Portoferraio est important et les installations que nous fournissons à nos enfants sont tout aussi importantes. Elles représentent notre avenir, et notre avenir réside dans l'éco-durabilité ».
Nous parlerons davantage d'éco-durabilité et d'avenir avec les invités de la table ronde du 10 décembre, au cours de laquelle nous jetterons les bases du manifeste consacré au développement durable de l'île d'Elbe. Elba2035 se rapproche de plus en plus, jour après jour. En attendant, vous pouvez vous connecter à notre chaîne Youtube pour découvrir les vidéos des interviews.
